Malgré les 33 délibérations à l’ordre du jour du conseil municipal ce lundi 24 septembre 2012, le maire n’avait pas la tête aux débats, il a amusé la galerie.
Le public n’était pas nombreux, même pas dix personnes, mais son public, les adjoints et conseillers ont eu droit comme d’habitude à ce qu’Anne Marie Hautant a appelé "la rhétorique habituelle" du maire et ce dans le brouhaha coutumier.
Puis les amusements se sont poursuivis par un vieux tour du maire : Sa menace de l’annulation des 1 000 euros de subvention au Secours populaire et dans la foulé aux Restaurants du cœur, et ce dés les premiers mots d’indignation d’une conseillère. Il faut dire que cela fait plus de dix ans que ces deux associations n’ont pas obtenu la moindre revalorisation de leur subvention.
Bref, le conseil n'a été qu'une débâcle théâtralisée, le même personnage pourtant premier magistrat de la ville n’a eu de cesse d'en perturber son déroulement.
Durant le conseil, il est sorti, rentré, re-sorti, s’est installé pour un aparté auprès d’une conseillère, n’écoutant aucunement les débats de sorte qu’il en avait totalement perdu le fil et surtout qu’aucun vrai débat n’a eu lieu.
Vraiment cette attitude est indigne d’un maire. Maire, c’est pourtant lui qui a désiré l’être.
S’il n’a plus la tête aux affaires de la ville d’Orange ou que le débat l’ennui, l’agace, il peut aussi rester à Paris comme député et démissionner de son mandat de maire. Personne ne lui en voudra. Deux mandats de cette importance, c’est beaucoup pour un seul homme.