Permettez nous d’être en désaccord avec ces deux points.
Un bon gestionnaire de l’argent public n’est ni celui qui amasse sur le compte courant de la ville 15 millions d’euros, ni celui qui dilapide et emprunte à tout va.
Nous écartons bien entendu ces deux cas de figure de notre vision du bon gestionnaire.
Le bon gestionnaire, c’est celui qui prélève l’impôt public au plus juste, dans le souci de rendre à ses administrés le meilleur service possible, tant sur les plans entretiens / développements que sur ceux de la défense du cadre de vie et du bien être social.
Nous ne le répèterons jamais assez, ce n’est pas celui qui au fil des ans accumule un confortable matelas de billets dans le seul but de rassurer ses administrés sur sa gestion . Le but d’une municipalité n’est pas de s’enrichir aux dépens des contribuables. D’autant plus que la loi interdisant de faire fructifier l’épargne municipale, cet argent reste sur un compte qui ne rapporte aucun intérêt et donc se dévalue ! Cette gestion qui dure depuis des années a fait et fait encore perdre aux Orangeois des sommes rondelettes. (À 1 % ce qui est le minimum, cela représente 150 000 euros par an !!!)
Quant aux taux d’imposition qui seraient plus bas qu’ailleurs, là encore il y a tromperie. Notre source : le tableau Informations Générales Informations Statistiques, Fiscales et Financières, publié en page 3, du compte administratif de l’année 2008 de la ville d’Orange.
Selon ce tableau :
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Le produit des impositions directes par rapport à la population est à Orange de 736 euro soit 72% plus fort que dans les villes françaises de même importance : 426 euros.
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Les recettes réelles de fonctionnement par rapport à la population est à Orange 37% plus fort que dans les villes françaises de même importance.
Dans le même temps :
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Les dépenses d’équipement brut par rapport à la population sont à Orange 6% moins fortes que dans les villes françaises de même importance.
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Ces mêmes dépenses d’équipement brut par rapport aux recettes réelles de fonctionnement sont de 32 % moins fortes que dans les villes françaises de même importance.
"Est il moral et juste qu’un maire se vante d’être nanti et dans le même temps, supprime, diminue les heures d'ouvertures, augmente les tarifs, des services publics:
suppression (les transports de bus pour le centre aéré, l’aides au devoir le soir, les intervenants
sportifs,...)diminution des plages d'ouverture de divers services ( par exemple le service
scolaire fermé entre midi et deux et le vendredi après midi), mais aussi la médiathèque, la piscine...)
augmentation (en juillet 2009 de 40 à 70 % du tarif d'accueil péri scolaire,...)?
Est-il moral et juste qu’un maire se vante d’être nanti et dans le même temps confie nombre de services publics à des entreprises privées sans souci des conséquences pour ses administrés (qualité des repas des cantines scolaires, envolée du prix de l’assainissement, ménage dans les écoles, surveillance vidéo de nuit, accès au théâtre antique …) ?
Est-il moral et juste qu’un maire se vante d’être nanti et dans le même temps n'accorde plus pour nombre
d'association :
- de local (les Restos du Coeur...)
- réduise ou supprime leur subvention ( le foot du grès...)? "
Certaines associations pour ne pas disparaître ont du s'expatrier dans les communes environnantes (Les Archets des Princes association ayant migré à Piolenc, ….)
Est-il moral et juste qu’un maire se vante d’être nanti et dans le même temps laisse sans entretien nombre de lieux publics (salle du parc des expositions, rez-de-chaussée et crypte du palais des Princes, quartiers populaires, piscines…) tarde à intervenir ( près de deux ans pour relever 5 m du mur du cimetière rue St Clément, restructuration de la ZAC du Coudoulet, Centre de retraitement des eaux usées, projet jugé prioritaire il y a plus 15 ans finalisé seulement en 2009...)?
En conclusion, la pression fiscale sur les Orangeois est non seulement forte mais aussi inadaptée aux services rendus, aux investissements réellement réalisés et ce de façon volontairement répétitive. Mais ausi cette gestion que Jacques Bompard revendique est un mauvais choix pour Orange aujourd'hui comme demain. Cette politique favorise l’appauvrissement de la ville sur plusieurs plans : équipements, cadre de vie, touristique, associatif, tissu économique..., tout en accroissant les tensions sociales.
Autrement dit : Oui, nous payons trop d’impôt par rapport aux services rendus, aux équipements, à
l’aménagement de la ville… de plus ce mauvais calcul, qui nous fait perdre énormément d'argent tous les jours par le simple jeu de la dévaluation, se payera aussi par les générations
futures!
Quel gâchis!
L'impôt n'est pas une fin en soit, ni un outil de propagande politique: quel non sens!
L'impôt c'est un outil au service du bien vivre ensemble.