Anne Marie HAUTANT a fait un courrier au maire d'Orange concernant son droit d'expression, dont la tribune libre de la revue municipale.
Il n'a échappé à personne que depuis les élections municipales de 2008, le droit d'expression de cette élue est régulièrement bafoué. Une précision d'importance, il ne s'agit aucunement d'une mésentente avec les trois élus socialistes. En effet avec ces derniers, le calendrier des publications était défini.
Mais il s'agit de clarifier auprès du service communication de la mairie d'Orange la situation. A chaque envoi, c'est la surprise. Le petit encart -164 mots exactement- sera-t-il publié ou non? Car ce service a pris l'habitude de jouer avec le droit d'expression du "groupe" privant régulièrement Anne Marie Hautant de son maigroulet droit d'expression dans la revue municipale.
Précisons, dans aucune autre publication municipale le droit d'expression des élus d'opposition n'est respecté...
Monsieur le Député-maire
Le 2 mars le groupe, constitué de Jean Gatel, René Turc, Marcelle ARSAC et moi-même vous avions adressé un courriel vous informant de ma volonté de retrouver mon indépendance en ce qui concerne mon droit d’expression dans les publications municipales, en particulier dans la tribune libre de la revue municipale: Orange Vérité
Vous avez fait adresser un refus par votre directeur des services, le 8 mars. (voir ci après)
Selon le règlement les modifications de groupes sont possibles.
Extrait du règlement Les modifications des groupes sont portées à la connaissance du Maire : - sous la double signature du conseiller intéressé et du président de groupe s’il s’agit d’une adhésion ou apparentement. - sous la seule signature du conseiller intéressé s’il s’agit d’une radiation volontaire, - sous la seule signature du président de groupe s’il s’agit d’une exclusion.
Le maire en donne connaissance au conseil Municipal qui suit cette information. |
Je vous saurai gré de bien vouloir prendre en considération ma volonté de quitter le groupe avec lequel je suis actuellement
apparentée.
En conséquence, veuillez m’attribuer un droit d’expression individuel dans les publications municipales, spécialement dans la tribune libre de la revue municipale, comme la loi me le permet.
Veuillez m'indiquer le nombre de mots exact que vous m'attribuez pour la revue municipale, et ce afin que je puisse vous faire
parvenir mon texte pour la prochaine publication de la revue, soit pour le mois de juin.
Je vous prie de croire, Monsieur le Député-Maire, en l'expression de mes sincères salutations.
A M HAUTANT
Conseillère municipale
envoyé le 9 par courriel et porté le 10 en mairie...