Les déclarations bien tardives de notre maire à la confirmation du départ du 1er REC sont-elles sincères? N'est ce pas une manipulation de plus?
J Bompard se dit "abasourdi"1 Abasourdi? Abasourdi!
Pourtant le 25 septembre 2013 la lettre hebdomadaire2 de notre député-maire nous expliquait tranquillement :
"Contrairement à ce qui peut être dit ici ou là, le transfert du 1er REC ne priverait pas la ville d'Orange de 40 millions d'euros annuel de solde qui seraient investis sur place. En effet, une partie importante, et certainement prépondérante, est dépensée au hasard des missions à l'étranger, économisée ou envoyée dans leur pays par les hommes de rang.
Par ailleurs, il serait inexact de penser que la santé économique de la ville d'Orange – et du Nord Vaucluse – repose sur le seul élément militaire. Celui-ci en est une facette et seulement une. Le tourisme, la viticulture, les services, en sont d'autres... "
Ces propos totalement irresponsables3 nous avaient nous sidérés.
Suite de l'histoire.
J Bompard feint aujourd'hui l'indignation et tente d'organiser une fronde face à la décision de l'état . C'est bien tard. C'est indécent vis à vis des autres villes de garnison. C'est incongru nationalement et inapproprié au contexte mondial.
Anne Marie HAUTANT vient de communiquer à la presse sa réaction face à l'attitude faussement indignée de notre député-maire.
En voici le contenu.
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 3 OCTOBRE 2013
Anne Marie HAUTANT
Conseillère Municipale d’Orange
DEPART DU 1er REC D’ORANGE A CARPIAGNE
LES ELUS VONT-ILS TOMBER DANS LE PIEGE ? ? ?
Un piège est tendu aux élus du territoire Orangeois. Suite à la confirmation du départ du 1er REC d’Orange et alors que les dés sont définitivement jetés, Jacques BOMPARD, Maire de la ville depuis 1995, les convoque à une manifestation beaucoup trop tardive pour être efficace.
En organisant cette manifestation, Jacques BOMPARD n’a qu’un seul objectif :
> s’ils viennent : être sur la photo avec des Républicains de droite et de gauche qui cautionneront ainsi ses invectives à l’endroit de l’Etat.
> s’ils ne viennent pas : dénoncer leur manque d’intérêt pour l’ensemble des habitants du Nord Vaucluse.
L’édile d’Orange est reparti dans l’un de ses exercices favoris : la manipulation des esprits et la victimisation couplées à l’accusation tous azimuts d’attaques fantasmées et perpétrées contre lui. Comme si le monde entier n’avait comme unique objectif que de l’attaquer dès le lever du soleil. C’est se donner là une importance qu’il n’a pas !
Ce qui reste hallucinant dans cette histoire c’est que le Député-Maire n’ait pas réagi plus tôt. Fallait-il qu’il ait la tête ailleurs !
Il était en effet de son devoir d’aller aux informations au début de l’été 2013 et cela dès que le gouvernement a annoncé qu’il allait procéder à la fermeture de six régiments pour parvenir aux 4,5 milliards d’économie sur le budget de la défense.
Il était également de son devoir, depuis 18 ans que les Orangeois lui renouvèlent leur confiance, d’anticiper sur le départ d’un, voire de deux régiments. Il aurait dû diversifier l’économie de la Ville, en créant une dynamique avec l’ensemble des équipes municipales du territoire. Au lieu de cela, il a toujours préféré se donner en spectacle autour de combats idéologiques, sans se soucier de l’avenir économique des Orangeois.
Le renouveau de la Ville ne passera que par le départ de Jacques BOMPARD.
1 Article dans le Vaucluse Matin du 2 oct 2013.
3 Propos sidérant. D'autant que depuis 1995 rien n'a été fait pour dynamiser économiquement la ville bien au contraire - suppression de la foire d'Orange, des deux piscines, du marché médiéval, d'une partie du marché hebdomadaire... etc que la ville est en décroissance démographique avec plus de 600 logements vides et plus de 50 commerces fermés, un taux de chômeurs record plus de 17%...
Signe de l'incompétence de notre maire à gérer une ville. Gérer c'est prévoir.
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A la une !
Rumeurs de départ du 1er REC
Jacques Bompard demande rendez-vous au Ministre de la Défense.
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Suite aux rumeurs persistantes d'un départ programmé d'Orange du 1er Régiment Étranger de Cavalerie pour une garnison des Bouches-du-Rhône, Jacques Bompard, député-maire d'Orange, a demandé au ministre de la Défense un rendez-vous.
Il n'est pas concevable, en effet, que dans une république comme la nôtre les représentants du peuple, à qui ce dernier demande à juste titre des comptes, ne soient pas informés de décisions aussi importantes. Il est possible que cette rumeur de départ soit sans fondement. Il importe désormais à l’État de le dire et de le dire rapidement.
Il est possible que la rumeur découle d'indiscrétions mais qu'aucune décision n'ait encore été prise. Dans ce cas, il conviendra d'expliquer en quoi le 1er REC dans les Bouches-du-Rhône sera plus performant, à un coût moindre pour le budget de la France, qu'à Orange, où il est plus proche de l’État-major de la brigade blindée à laquelle il appartient.
Enfin, reste l'hypothèse que la décision ait déjà été prise et que l’État espérait la garder secrète avant les prochaines élections. Mais, là encore, il va lui lui falloir fournir des explications sur les raisons qui l'ont conduit à décider de ce départ.
Contrairement à ce qui peut être dit ici ou là, le transfert du 1er REC ne priverait pas la ville d'Orange de 40 millions d'euros annuel de solde qui seraient investis sur place. En effet, une partie importante, et certainement prépondérante, est dépensée au hasard des missions à l'étranger, économisée ou envoyée dans leur pays par les hommes de rang.
Par ailleurs, il serait inexact de penser que la santé économique de la ville d'Orange – et du Nord Vaucluse – repose sur le seul élément militaire. Celui-ci en est une facette et seulement une. Le tourisme, la viticulture, les services, en sont d'autres et il n'est pas flagrant que l'Etat avec sa politique fiscale fasse le nécessaire pour permettre à ces secteurs de se développer.
Au fond, à l'échelle historique, le départ de la légion d'Orange serait une nouvelle illustration d'une souveraineté nationale partant en lambeaux, d'une armée réduite à la portion congrue, concentrée sur quelques bases, chassée de la vue et de la vie de 99% des communes et, cela, que ce soit en tant qu'Orangeois, Provençal ou Français est inacceptable.
Si le transfert du 1er REC se justifiait par une nécessité majeure de défense nationale, la Ville d'Orange serait la première à accepter ce départ et à s'incliner devant l'intérêt supérieur de la France. Mais cette nécessité n'étant nullement démontrée, la Ville d'Orange entend se mobiliser pour conserver un régiment présent en son sein depuis plus quarante ans et qui, d'une certaine manière, est un peu devenu "son" régiment.