L'ACAO -association des commerçants et artisans d'Orange- annonçait dans les colonnes des journaux une grande braderie de printemps pour les 12, 13 et 14 mars.
En guise de grande braderie, "déballage" de stands sur les trottoirs, les quelques Orangeois qui se sont déplacées jeudi, vendredi et samedi pour faire de bonnes affaires ont constaté une étrange ambiance de révolte. Pas de déballage mais des petits panneaux manuels discrets apposés aux cotés de l'affiche officielle en vitrine qui annonçait: "braderie à l’intérieur"! A l'exception près dans la rue de la république, où en deux lieux bien esseulés, des cases de parking étaient ceinturées de barrières municipales, il n'y avait rien, aucune braderie de visible pour le passant ...
Que c'est il passé?
Et bien la présidente de l'association n'a pas pu obtenir l'arrêt de fermeture des rues de St Martin et de Victor Hugo pour l'occasion. Elle s'est heurtée à un refus municipal. Les commerçants n'ont reçu aucun motif pour ce refus. En ces temps difficiles pour les petits commerces des centres villes cette décision interroge. ( une mesure de rétorsion ? l'expression d'un désir municipal contrarié par ailleurs ? lien)
C'est bien dommage de brider des initiatives, des bonnes volontés arbitrairement ou par caprice. Ne pas être capable d'initier des mesures pour dynamiser économiquement le territoire c'est une chose mais empêcher ceux qui désirent tenter de sauver les meubles à leur échelle, c'est grave.
Oui, l'heure est grave et il est bien temps de faire savoir aux princes d'Orange que c'en est assez!