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7 décembre 2020
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Comme promis nous rapportons les interventions faites lors du conseil Municipal du 4 Décembre 2020, avec la permission des élus.
Il s'agit d'un point sur l'eau et l'assainissement, pour ces sujets on revient tellement de loin que nous tenons à les suivre plus particulièrement...
Entre autre durant ce conseil:
Nous aurions bien voulu savoir où on en était avec les raccordements en plomb subsistant malgré la loi...(on avait jusqu'en 2013 pour les faire disparaitre)
Nous aurions bien voulu un point sur les eaux parasitaires claires et les eaux pluviales dans le réseau d'assainissement.
Nous aurions bien voulu savoir où en était les progrès concernant la connaissance de la nature des tuyaux enterrés... un savoir perdu au premier mandat Bompard
Nous avons été fort surpris après les promesses de l'équipe Bompard faites à la CRC, c'est à dire "oui oui on va s’atteler à renouveler les réseaux euh sur 30 ans... ( attention pas d’ambiguïté c'est une compétence mairie/aujourd'hui CCPRO et cela grâce à un subterfuge pour faire baisser le prix de l'eau/assainissement artificiellement (premier mandat) et justifier le coup de sang du Jacques lors de la casse du contrat avec la SADE,et la passation d'un mauvais marché "SAUR", avec en sus un procès couteux à la clef...
Revenons à nos moutons et par exemple de combien de kilomètre a-t-on résorbé le réseaux vétustes de l'eau? Zéro, oui oui vous lisez bien 0 mètre renouvelé en 2018 pour l'eau potable, et à peine 0.5 Km sur 159km de réseau d'eau potable en 2019... effarant.
C'était le sujet de la question de Patrick Savignan. Il est intervenu sur un angle particulier pointer les faiblesses de la gestion privée pour justifier la nécessité d'aller vers une gestion publique intercommunale de l'eau sous forme de régie.
Intervention de Patrick Savignan :
"Dans le rapport de la chambre régionale des comptes on peut lire que les taux de vétusté du patrimoine de l’eau et de l’assainissement ont progressé atteignant, en 2017, 51,5 % sur le réseau d’eau et 29,4 % sur le réseau d’assainissement, alors que des normes fixent un seuil de vétusté inférieur à 30% pour maintenir le patrimoine en bon état.
Un tel constat appelait la ville à faire un effort significatif dans le renouvellement des réseaux d’eau potable puisque que 80 km de canalisations vétustes nécessitent d’être changées.
Or à la lecture des rapports, on constate un taux moyen de renouvellement des réseaux d’eau potable sidérant dans les rapports qui nous sont présentés :
En 2018, RIEN et en 2019, seulement 555 mètres de réseau ont été renouvelés, 555 mètres, c’est un sacré effort d’entretien sur les 80 km qu'il faut rénover.
La preuve est faire que lorsqu’on confie la gestion de l’eau à des grands groupes cela se fait au détriment du respect des critères environnementaux et du réseau qui se dégrade
En effet un réseau bien entretenu ne devrait pas avoir un taux de fuite supérieur à 15 %. Or le Rapport qui nous est présenté démontre que le taux de fuite a été de 28,2 % en 2018 et de 26 % en 2019.
Si on peut constater une légère amélioration en 2019 il faut avoir conscience que lorsqu'on met 5 litres d eau en distribution, 1 litre 3 est perdu avant de couler au robinet. C’est énorme !
La seule réponse permettant d’avoir un service de qualité c’est d’envisager la gestion de l'eau en régie publique.
Lors du passage de la compétence de l’eau à l’intercommunalité, ma collègue Fabienne Haloui vous avait interpellé à ce sujet et vous aviez répondu que vous n’étiez pas opposé par principe à la gestion en régie l'échelon intercommunal pouvant être le bon niveau.
Cette question est toujours à l'ordre du jour
Patrick Savignan n'a pas obtenu de réponse ...Normal en BOMPARDIE on fanfaronne, muselle mais on est incapable de donner la moindre explication valable
