Les poteaux des arrêts de bus étaient à Orange très hétéroclites1, vieillissant et surtout illisibles, trompeurs: Certaines lignes n'existent plus depuis 20 ans mais les poteaux sont toujours en place.
Nous le dénonçons depuis 2001.
Avec l'obligation de mettre en place un budget spécifique au premier janvier 2014 pour gérer la taxe transport2, la municipalité s'est retrouvée avec un beau budget bénéficiaire. De fait, elle se doit de justifier l'emploi de cette manne. (Excédent de 2014 un peu plus de 456 000€ sur environ 1M€ de recette!)
D'une politique "transport en commun" régressive depuis 20 ans, la ville en 2015 est passée à une phase investissement, c'est salutaire. Mais le changement de cap radical se fait à petits pas3... Car il est subi et il y a tant à faire.
Ces jours-ci, donc fin 2015, des ouvriers s'activent, pour seller des socles qui supporteront les nouveaux poteaux, pour tracer ou rafraîchir les emplacements horizontaux des arrêts sur la chaussée. Cf. l'inauguration par un des fils, petit fils du maire du premier "nouveau poteau" (68 poteaux à poser) sur la ligne trois, arrêt "Araïs" Même photo sur le site du parti et de la ville ... ( encore une drôle de "comm" qui n'a rien a faire sur le site d'une municipalité qui se respecte)
Bémol, un arrêt de bus doit répondre à des critères de sécurité, d'accès des PMR et de partage de l'espace public. Or à Orange c'est compliqué car jusque là, les bus étaient le plus souvent ignorés en matière d'aménagement de voirie.
Petit exemple concret:
Cet après-midi la peinture fraîche d'un nouvel arrêt, pile devant un rond point et un carrefour, a interloqué une de nos sympathisantes. Cf photo.
Comment faire autrement? se sont justifiés les employés municipaux gênés.
Et oui comment faire autrement? Quand on laisse bâtir sans prévoir, ni les transports en commun, ni les déplacement doux, ni les liaisons avec la cité, on en arrive à des situations ubuesques où en 2015, pour desservir un nouveau lotissement, un bus s'arrête en plein rond point bloquant toute la circulation dans les deux sens, générant de l'insécurité pour les usagers de la route, comme pour ceux empruntant les bus et de l'inconfort pour les chauffeurs...
Bref du grand n'importe quoi! C'est la conséquence de la gestion de la ville à la petite semaine, cette fameuse méthode travestie par de la "comm" mensongère sur du papier glacé...
1 Voir en photos un échantillon de ces pateaux hétéroclite en fin d'article clic ici
2 lienCette taxe perçue sur les entreprises et théoriquement dédiée aux transports en commun était détournée de son but premier. Dilluée dans le budget général elle servait selon le maire à rénover les chaussées déteriorées par les transport en commun. Ben voyons. Si vous n'êtes pas convaincu de l'aberration de cette réponse, faites donc le calcul pour mieux l'aprécier 450 000€ x20= 9 000 000€
3 La municipalité a réccupèré les vieux bus de l'ancien prestataire 8 (CM du 26 mai 2015), 4 servaient pour le transport en commun 4 autres pour les transports scolaires. Ils sont tous dans un état pitoyable, et ont été réintégrés dans le patrimoine pour une somme symbolique. La municipalité doit en faire réaménager un pour l'adapter aux normes PMR et en acheter un neuf ...
Les seuls aménagements fait jusque là, - soit pose de nouveaux "abris bus"- n'ont rien coûté à la commune, le fournisseur d'abri bus se payant sur la publicité qu'il nous impose recto verso sur ces abris bus, ajoutant en cela de la pollution visuelle dans la commune qui n'en a pas besoin.lien