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Gestion ahurissante = appauvrissement général.

2021 Anniversaire des douze ans du gâchis de la piscine des Cèdres!

80% du budget investissement = routes et trottoirs

Orange perd des habitants, des emplois, des entreprises.

Orange n'attire plus les touristes,

Prélèvements excessifs sans les services

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 11:43

distribution-tract-plomb.jpgEh oui, Orangeois vos canalisations d’eau potable ne sont peut être pas exemptes d’une petite portion de canalisation en plomb qui subsiste à votre insu.

Vous avez l'esprit tranquille votre rue a été réhabilitée.

Donc vous êtes persuadés que les travaux de mise aux normes ont été correctement réalisés. Entre autres, le remplacement de la vieille conduite en plomb qui alimentait votre compteur d’eau.

Ouf, un souci de moins et la rue est bel et bien pavée.

 

Et bien pas si sûr.

 

Lors de la réparation d’une fuite par la SAUR, une de nos sympathisantes a découvert qu’une partie de la portion publique de sa conduite d’eau potable, c'est-à-dire celle qui ne lui appartient pas, est toujours en plomb malgré les travaux de réhabilitation de sa rue.

 

Que se passe t-il à Orange ? En fait, la municipalité a pratiquement refait toutes les rues du vieux centre ville . Elle devait en profiter pour mettre aux normes les vieux réseaux souterrains d'eau potable comme cela se fait dans toutes les communes pour répondre à la législation.

 

Les compteurs sont dans les habitations en centre ville.

 

Pour la sympathisante lors des travaux, la conduite a été coupée net à l’extérieur de son mur laissant plus d’un mètre de conduite en plomb qui traverse le mur jusqu’au compteur dans sa petite cave. Elle n’en savait rien. Personne ne l’avait d’ailleurs contactée pour lui proposer une intervention jusqu’au compteur, comme cela se passe dans d’autres villes.


Nous estimons que ce genre d’installation est une généralité dans au moins toute la vieille ville.

Mais pourquoi avoir pris ce risque ? Est ce juste de la négligence de la part du prestataire de service? Une économie de plus de la part de la municipalité? Qui est responsable ?

 

C’est en tous les cas une pratique illégale qui fait peser sur l’ensemble de la ville un surcoût considérable dans l’avenir et sera sujet à plusieurs années conflictuelles entre la ville, le fermier et les usagers concernés. Les conduites en plomb devaient être remplacées systématiquement pour les parties publiques des réseaux, avant la fin 2013. Il est sûr qu’avec de telles pratiques la ville d’Orange ne pourra pas respecter cette date butoir. Nous n’avons pas fini de voir des trottoirs tout neufs percés...


Nous conseillons aux habitants des rues non encore réhabilitées d'être très vigilants et à ceux qui découvriraient une portion de canalisation en plomb sur le réseau public (avant leur compteur) d'en aviser immédiatement la mairie.

.

 

Dispositions réglementaires

La directive européenne 98/83 du 3 novembre 1998 transposée dans le code de la santé publique, a fixé la teneur maximale en plomb dans l’eau au robinet du consommateur à 10 micro grammes par litre (µg/L) à compter du 25 décembre 2013. Jusque là, une teneur inférieure à 25 µg/L est tolérée. La qualité de l’eau doit être garantie non plus à la sortie de l’usine, mais du robinet du consommateur

 

Les distributeurs d'eau prendront leurs dispositions pour traiter les canalisations et branchements publics ; les propriétaires - quant à eux - devront assurer le traitement des canalisations du domaine privé.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 14:40

En février 2011 la revue municipale titrait prétentieusement: L'Eau à Orange qualité parfaite.

Nous avions démontré dans l'article en lien que cette information  ne relevait que d'une propagande éhonté. La vérité sur la qualité de l’eau !

Nous sommes retournés voir un an après sur le site ministériel ce qu'il en était.

Là deux surprises nous attendaient.

La plus grave a déjà fait l'objet d'un article . Incroyable mais vrai!

La seconde concerne spécifiquement l'eau d'Orange. Elle est la conséquence d'une incapacité à réguler de manière fiable et constante le taux de chlore libre dans l'eau. Nous l'avions d'ailleurs déjà constaté et dénoncé, dans ce blog.

 

Quelle est donc cette deuxième surprise.?

Et bien lisez vous même la conclusion du laboratoire à la date du 30/09/2011 à 10h10

 

"Eau d'alimentation non conforme aux exigences de qualité en vigueur, en raison de la présence de germes témoins de contamination fécale. Cette contamination est liée à une absence ponctuelle de chlore dans le réseau."


Extrait du tableau d'analyses publié par l'ARS.Lien

 

Paramètres analytiques
Paramètre Valeur Limite de qualité Référence de qualité
Ammonium (en NH4) <0,05 mg/L
≤ 0,1 mg/L
Aspect (qualitatif) 0 qualit.

Bact. aér. revivifiables à 22°-68h 2 n/mL

Bact. aér. revivifiables à 36°-44h 5 n/mL

Bactéries coliformes /100ml-MS 8 n/100mL
≤ 0 n/100mL
Chlore libre (2) <0,05 mg/LCl2

Chlore total (2) <0,05 mg/LCl2

Conductivité à 25°C 570 µS/cm
≥200 et ≤ 1100 µS/cm
Entérocoques /100ml-MS 1 n/100mL ≤ 0 n/100mL
Escherichia coli /100ml -MF 0 n/100mL ≤ 0 n/100mL
Température de l'eau (2) 20,5 °C
≤ 25 °C
Turbidité néphélométrique NFU <0,1 NFU
≤ 2 NFU
pH 7,40 unitépH
≥6,5 et ≤ 9 unitépH
   


   

Et oui, du chlore un coup y a trop et c'est mauvais pour la santé, un coup y en a pas assez voire plus du tout et il est arrivé ce qu'il devait arriver des matières fécales ont contaminés l'eau.

 

Ce souci d'excès ou d'insuffisance de chlore n'est toujours pas réglé.

 

Relevé des observations de l'Agence Régionale de la Santé concernant la fluctuation de ce taux, lors des analyses qu'elle effectue sur site.

 

Teneur en chlore libre insuffisante Teneur en chlore libre excessive

30/09/11 à 10h10

30/09/11 à 10h30

05/12/11 à 8h40

12/12/11 à 11h10

14/01/12 à 8h50

03/02/12 à 10h15

03/02/12 à 10h40

 

23/09/11 à 9h30

04/10/11 à 12h30

04/10/11 à 12h55

07/11/11 à 10h15

28/11/11 à 10h10

05/12/11 à 9h00

 

.

Du coup cette année pas de cocorico...o..ot dans la revue municipale et toujours pas de transparence pour ces analyses.

Nous suggérons au maire d'utiliser le site municipal pour publier en ligne les analyses d'eau .

Toutes les analyses celles sur la radioactivité aussi.

Pourvu que le fait que nous relevions cette variabilité du chlore libre ne fasse pas là aussi disparaître mystérieusement sa publication !Cf. le pesticide de Jonquières

Car pas vu, pas pris. C'est à dire pas d'ennui, pas de justification, pas de remédiation,  pas de contentieux. Dormez brave gens.

 

 

 

 

 

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 14:14

Suite aux déboires de la commune de Jonquières depuis décembre 2010 et à l’affirmation de notre maire comme quoi sur Orange la qualité de l’eau potable était parfaite en février 2011, nous surveillons les comptes rendus du laboratoire mandaté par le ministère de la santé. http://www.sante.gouv.fr/resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable.html     

cf. nos articles de février et 25 mai 2011

 

Comme nous l’avions soulevé l’analyse de la molécule terbumétron desethyl retrouvée dans l’eau potable des Jonquièrois ne faisait pas partie du panel d’analyses appliquées à Orange. D’où notre interrogation sur l’affirmation de notre maire en février dans la revue municipale.

 

Rappel, les analyses les plus complètes sont espacées d’environs 6 mois.

Depuis notre dernier article donc, une nouvelle analyse complète a été publiée. (La publication malgré la date du prélèvement 17 mai, a été postérieure à notre article du 25 mai)

Et surprise, cette fameuse molécule est maintenant recherchée. Le résultat est : trace. Trace ce qui signifie que la molécule est présente mais à un taux trop bas pour le quantifier par la méthode d’analyse. Cependant nous retiendrons, que notre eau Orangeoise contient bien cette molécule. Ce n’est pas anodin, cette présence étant  problématique à Jonquières. Problématique, car elle joue au yoyo passant d’un taux supérieur à la norme à un taux inférieur en moins de trois jours !

Voilà pour le terbumétron desethyl.

 

Autres soucis récurrents à Orange :

·       en 20 minutes l’eau d’Orange passe d’une teneur en chlore excessive à une teneur en chlore insuffisante...et depuis des années. Question pourquoi ? Y a-t-il moyen de changer cet état de fait ?

·       en face du critère : respect des références de qualité la réponse est à chaque analyse complète: non.(Au moins depuis janvier 2010, il est trop fastidieux de faire des recherches sur le site ministériel)

Avant nos articles, il y avait une petite phrase dans la conclusion du labo que nous avions relevé : « Toutefois, l'équilibre calcocarbonique est supérieur à la référence de qualité et démontre une eau agressive.

Petite phrase que nous pouvions prendre comme explication de cette non conformité.

Elle a disparu. Donc pour les analyses du 17 05 2011, nous ne savons pas pourquoi les références de qualité ne sont pas respectées...

 

Dés que nous aurons des réponses ou d’autres infos sur l’eau potable nous ne manquerons pas de vous tenir au courant.

 

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 15:09

Le rapport annuel 2010 fourni par la mairie sur le Spanc tient sur 1 feuille et demie. (Service Public d'Assainissement Non Collectif)

Autant dire qu’en terme de transparence et d’information sur la gestion de ce service public, le compte n’y est pas. 

 

Dans le chapitre traitant des indicateurs techniques, nous avons le rappel de la date de création janvier 2005, la définition du Spanc, la reprise partielle de textes de lois, une phrase sur l'historique de l'exploitation de ce service municipal : en délégation privé de mai 2006 à avril 2010, en régie publique depuis avril 2010.

 

Puis 4 lignes indiquant que 626 installations ont été diagnostiquées... depuis 2006 !

Dont 126 en 2010 !

Et que 27 administrés ont réalisé des travaux de mise en conformité en 2010!

En tout la transparence technique sur 2010, c’est 4 lignes !!!

 

Rien sur le nombre total d’habitants disposant d’un système d’assainissement autonome. Donc très difficile de se faire une idée sur l’efficacité de ce service. Combien reste-t-il de système d'assainissement non contrôlé? Combien sont conforme ou non conforme?

 

Dans le chapitre indicateurs financiers, quelques lignes et deux tableaux.

 

On apprend que: Ce service est totalement distinct financé uniquement par les redevances des personnes contrôlés.- pas de chance pour les personnes contrôlés-

Mais surtout nous somme rassurés, les autres Orangeois ne mettent pas la main à la poche par solidarité pour ces usagés. Ceux là même qui n’ont pas la chance d’avoir accès au tout à l’égout, qu’ils financent par ailleurs à travers leur impôt puisque l’assainissement collectif lui -curieux- n’est pas totalement séparé.

 

Autre fait troublant la section fonctionnement est excédentaire de 18 587 euros.

Rien du tout face aux dépenses d’une commune mais bien fort de café quand on sait que les redevance exigées sont parmi les plus fortes de l’hexagone.

 

De plus notre maire n’hésite pas là aussi à exploiter un argument de choc.

Il serait le seul à subventionner les travaux de mise aux normes, à hauteur mazette de 500 euros ( le plus souvent moins, 300 euros, seulement faut pas le dire, pas plus qu'il ne faut réveler que son peu de diligence, dans l'application de la loi, a fait manquer le coche de subventions conséquentes aux particuliers).

 Cette année, il a donc reversé 5 800 euros nous apprend une ligne du deuxième tableau ce qui concerne peut être un peu plus de 12 usagés.  

Ouah ! C’est trop ! 

C’est trop beau cette façon de procéder.

Je te prends, je te redonne et je clame que je suis généreux ...(parenthèse une remise aux normes, c’est 10 000 à 20 000 euros).

  Trop,trop, trop fort !

A ne pas oublier, la date butoire légale de décembre 2012! . Dans 18 mois Orange est censée avoir réalisé le premier diagnostic de tous les ANC de la commune.

 

Au vu du fonctionnement de ce service, Orange Autrement aurait préféré un tarif minimum sinon la gratuité pour le premier diagnostic - car rappel 6 ans après sa création l'inventaire et le premier contrôle pour chaque ANC de la commune ne sont toujours pas finalisés-.

Ainsi l'égalité entre les usagés aurait été mieux préservée. C'était possible d'autres communes l'ont fait. La loi permet par dérogation temporaire la prise en charge du financement du SPANC par le budget général municipal.

 

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 14:12

Rendement du réseau d’eau potable 63%, sans doute le record français  mais un record coûteux. Alors que chaque ville, village cherchent à progresser, nous nous regressons sans sourcilier de 40, 69%.

Suite à notre article du 6 juillet: Eau potable un chiffre époustouflant nous avons fait des recherches.

 

 L’eau potable est un bien précieux pour lequel l’on prône généralement la chasse au gaspi.

Que propose la société fermière pour pallier aux fuites dans le rapport d’exploitation 2010?( rapport fourni le 29 juin 2011)

1/ La pose de débitmètre sur le réseau afin de repérer plus rapidement les fuites. Mais aucune précision n’est fournie : rien sur leur nombre, leur emplacement, l’efficacité escomptée, pas de calendrier...  

2/ Le renouvellement de 9 conduites ... Sont-elles vétustes, en plomb, percées? Non, le plus souvent elles sont situées sur un axe en rénovation!  

 

Or, localiser les fuites en temps réel, c’est possible. Une méthode éprouvée par exemple à Corbeil. La chasse aux fuites est effectuée en temps réel sans attendre que l’eau apparaisse à la surface.  D’ailleurs ce signe de fuite est aléatoire, il ne survient souvent qu’après plusieurs mois, voire selon le sous-sol n'apparaît jamais...

Il faut donc s’équiper au plus tôt d’un système plus performant que de simple débitmètre.

 A Corbeil, la journaliste Nathalie Fontrel signale que, les canalisations sont écoutées de minuit à 2h00 du matin grâce à des capteurs acoustiques. Un agent le matin contrôle les alarmes puis sur le terrain à l’aide d’écoute plus fine, détecte la fuite avec une précision de 50 cm ! Elle ajoute qu'en un an, ils ont économisé en eau potable la valeur de 100 piscines olympique.

Les solutions techniques existent. Il est inadmissible que nous perdions 810958m3 à l’année, soit 40.67% de plus qu’en 2009 alors que toutes les autres villes cherchent à améliorer leur performance.

63% de rendement plus jamais ça !

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 12:38

Stupéfiant !

En 16 ans, le prix de l’eau à ORANGE a augmenté de 61% !

 

Chacun d’entre-nous peut comparer sa facture du 1er semestre 1995 à celle de 2011 lui correspondant. En 1995, le prix TTC du m3 était de 2 €. Aujourd’hui, il est de 3.12 € !

 

+ 61%

L’augmentation est phénoménale !

 

Où sont passées les économies que la municipalité actuelle nous avaient promises ?

 

 

Epoustouflant !

 

Soumettons à notre réflexion, le chiffre effarant de la perte du réseau de distribution de la ville d’Orange.

Sachant que cette perte est de 811000 m3 par an, la perte financière théorique s’élève donc à 261142 €.

En 16 ans, on peut estimer que la ville a perdu 4178172 €, soit le prix de 418 véhicules "Clio Renault" !

 

Par André

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 16:04

Le rapport annuel de fonctionnement pour notre toute nouvelle station d’épuration est bien décevant.

Notre maire clamait en 2009 (année de l’inauguration) que cette station flambant neuve dimensionnée pour 45 000 équivalents habitants (alors que nous sommes seulement 30 000) était le nec plus ultra. Avec elle finit la pollution chronique due à notre station obsolète, puisqu'à la sortie on obtenait une eau : "qualité baignade". D’ailleurs ce critère, exigé par la législation, était pour lui ridicule puisque aussitôt après elle rejoignait le Rhône lui-même pollué...

 

Or, lors d’une simple lecture du rapport de fonctionnement du délégataire, nous nous apercevons que l'assainissement collectif à Orange laisse  encore à désirer et pollue  toujours le milieu naturel en plusieurs points.

  

Explication : le réseau d’assainissement n’est pas étanche. Il y a deux causes principales de pollutions.

Une pollution par infiltration d’eau claire dans le réseau d’assainissement et des pollutions diffuses dues à des fuites: surverses sur les postes de relevage, déversoirs sur le réseau d'assainissement.

 

Nous pouvons lire page 12  pour la station elle-même : « fréquents dépassements lors de pluie du débit acceptable sur la station »

L’introduction d’eau claire parasite est un  problème à Orange. Il n'y a pas de réseau séparatif de partout. C’est à dire que le réseau assainissement sur 20 930 ml est aussi le réseau d'eau pluvial. Pour pallier à ce souci le réseau lui-même dispose de 7 déversoirs d’orage!  Donc en cas d'orage, l'eau du tout à l'égout se retrouve tout simplement dans le milieu naturel...

 

  Et ce n'est pas tout. Sur les 28 postes de relevage 15 disposent d’une surverse. Ce ne sont pas tous des dispositifs anciens !

C'est-à-dire qu’en cas de dépassement de la capacité du réservoir ou de la pompe (pluie, voire panne de la pompe), il y a débordement direct, soit dans le fossé adjacent (5 cas), soit dans la Meyne (2 cas), soit dans le réseau pluvial (7 cas), soit dans le bassin d’orage (1cas)...et donc pollutions du milieu naturel.

 

  Malgré ces dispositifs15 surverses et 7 déversoirs dans des bassins d'orage assurant une pollution certaine du milieu naturel, il y a encore trop d'eau qui arrive à la station.

En 2010 on peut lire page 52:  « le volume nominal de la station a été dépassé 245 jours sur 365 »! 

Donc l’eau arrivant à la station dépasse plus de 8 mois sur 12 les capacités de la station ! 

 

Il est donc bien dommage que le rapport présenté au conseil municipal ne puisse pas faire état de l’avis de la police de l’eau. Voir tableau page 59. Avis de la police de l’eau sur la conformité : non renseigné .

En outre, il est à noter que ce rapport annuel du délégataire est non daté. Les trois emplacements prévus pour la datation du rapport étant restés vierges, en tous cas sur les exemplaires du rapport donné aux conseillers municipaux.

 

En conclusion: ce bilan est désastreux .

La qualité / quantité des eaux usées rejetées dans le milieu et l’évaluation du fonctionnement de la station semble être deux choses complètement différentes.

Le dépassement 245 jours sur 365 de la capacité de la station est inadmissible, pour une station ayant un an de fonctionnement. 

Le déversement dans le milieu en 22 points d’eau issue du réseau d’eau usée, donc plus ou moins polluée sur la commune, est inquiétant et révoltant.

 

Dans ces conditions et sans l'avis de la police de l’eau, l’avis conforme apposé au rapport par le délégataire lui-même ne nous rassure pas et n'est pas satisfaisant.

Heureusement que la station fonctionne, mais il ne faudrait pas confondre fonctionnement  "correct"  de la station d'épuration et efficacité d'un dispositif! N'oublions pas que cette station était censée pallier aux insufissances de la précédente... 

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 08:11

 

Nous publions ci après un des messages reçus  d'une utilisatrice de l'eau de la ville à Orange. C'est explicite et prouve que les Orangeois ne sont pas si naïfs!

 

 

Je réagis à l’article concernant l’Analyse de l’eau à Orange, rubrique Environnement, dans le « Orange Vérités de février 2011 ».

 

è J’ai comparé le nombre d’analyses faites concernant la qualité de l’eau à partir des documents envoyés par la SAUR en 2009 et 2010.

 

Nombre d’analyses :

 

bactériologie

nitrates

dureté

pesticides

fluor

 

qualité des eaux en 2008

74

14

12

6

4

très bonne qualité bactériologique et chimique

qualité des eaux en 2009

72

14

11

6

3

bonne qualité

bactériologique et chimique

 

- 2

 

-1

 

-1

 

 

Je constate que la qualité est moins bonne en 2009 qu’en 2008 et que le nombre d’analyses pour la bactériologie, la dureté et le fluor est moins important, surtout pour la bactériologie.

L’article d’ «Orange Vérités» cite une qualité d’eau parfaite alors que la qualité des eaux en 2009 est bonne.

 

è Autre comparaison : ma facture et celle de l’article

 

 

date

relevé

abonnement TTC

consommation TTC

total TTC

l’article

9 avril 2010

42 m3

8,42 €

117,04 €

125,46 €

ma facture

29 nov 2010

41 m3

15,40 €

116,84 €

132,24 €

 

Je constate que je consomme moins et que je paye plus : la différence est principalement sur l’abonnement de 8,42 € qui ne correspond pas à la réalité, renseignement pris auprès de la SAUR.

 

Donc, juste en prenant le temps de vérifier certaines informations, je constate que « Orange Vérités » ne dit pas la vérité. Qu’en est-il de toutes les autres informations ?

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 15:50

Dans la revue municipale de février 2011, l’article : Analyse de l’eau à Orange, Qualité Parfaite, nous laisse pantois

Il s’agit d’un texte qui renvoie à la pollution du réseau d’eau potable à Jonquières en décembre 2010  due à un pesticide, le terbuméton déséthyl, ayant privé les Jonquièroises, Jonquiérois d’eau du robinet pour leur consommation durant plus d'un mois.

 

 Eau qualité parfaite, quelle déclaration présomptueuse !

 

A mettre en parallèle avec les conclusions ordinaires du laboratoire : "Eau d'alimentation conforme aux exigences de qualité en vigueur pour l'ensemble des paramètres mesurés". Puis lorsque le plomb, cuivre et nickel sont mesurés : "Ces teneurs en plomb, en cuivre et en nickel ne valent que pour le point d'utilisation où elles ont été respectivement mesurées. Compte tenu de l'influence du réseau de distribution d'eau sur la dissolution des métaux, ces valeurs ne sont pas représentatives de la qualité de l'eau pour l'ensemble des consommateurs de ce réseau de distribution."

 

 

Explication de la précaution de langage du laboratoire :

Une eau potable est une eau que l’on peut boire sans risque pour la santé.  Or la difficulté est de bien cerner les risques à court et long terme pour la santé. Parce que l’eau aujourd’hui se retrouve polluée aléatoirement dans le temps par une multitude de produits comme des médicaments, des résidus radioactifs, des métaux lourds, des acides, des pesticides, leurs produits de dégradation et autres... D'ailleurs souvent les produits de dégradation des pesticides - soit de nouvelles molécules chimiques, résultats de réactions spécifiques selon le sol, les pluies- sont le plus souvent inconnus selon les déclarations de Mr Olivari directeur de l'agence Régionale de l'eau lors de la conférence à Jonquières. 

 

"Les normes, elles, ne font que définir, à un moment donné, un niveau de risque acceptable pour une population donnée. Elles dépendent par ailleurs étroitement des connaissances scientifiques et des techniques disponibles, notamment dans le domaine des risques sanitaires et dans celui de l’analyse chimique."

 

  En clair devant les nouveaux polluants, les chercheurs et les responsables de laboratoires admettent qu’ils ne peuvent avoir de certitude et qu’à partir d’un échantillon donné d’eau à analyser, ils ne peuvent au mieux que, déterminer si telle ou telle molécules recherchée est présente  et  à quelle concentration. Mais aucun ne certifiera que tel échantillon est totalement exempt de tous produits toxiques puisqu’ils ne sont pas à même de les avoir tous déterminés, ni de pouvoir les analyser tous -problèmes techniques et/ou de moyen financier-, ni d'assurer une norme inoffensive pour la santé !

 

Admettons que tous les paramètres analysés à Orange soient bons, ce ne peut donc en aucun cas permettre de qualifier l’eau fournie de parfaite, vous l’avez parfaitement compris. D’autant plus lorsqu’on se penche sur les paramètres effectivement recherchés à Orange, on reste surpris.

 

Approchons nous donc des analyses pratiquées pour la ville d’Orange.

source: WWW .sante.gouv.fr/résultat du contrôle sanitaire de la qualité de l'eau potable

 

Analyse sommaire environ une par semaine  Soit pour la Conformité bactériologique sont recherchés : Bactéries. Aérobiesà 22 et 36 °c, Bactéries coliformes, Entérocoques, Escherichia coli et pour la Conformité physico-chimique sont évalués/ mesurés: l’Ammonium, Aspect, Chlore, Conductivité, Température de l'eau,Turbidité  et le PH

C’est donc bien, mais bien sommaire...

 

Analyse un peu plus poussée tous les mois ? Semblerait il

En plus des paramètres ci-dessus sont recherchés

Carbonates, Carbone organique, Chlorures,  Hydrogénocarbonates, Nitrates, Nitrites Sulfates, mesuré: Titre alcalimétrique, Titre hydrotimétrique ...

 

Puis tous les ?? Impossible à savoir. La dernière date du 13 janvier 2011

Environ 140 autres paramètres sont évalués dont des pesticides.

 

Nos petites recherches nous laissent bien dépourvues et pleins de questions.

Quand est-il de la molécules de pesticide retrouvé à Jonquières ? Pas recherché semble t il en janvier dernier lors de l’analyse la plus complète! 

 Que penser de l’affirmation du maire : "A Orange pas de trace de radioactivité comme à Bollène, Lapalu, Mondragon". Alors que cette analyse nous ne savons ni quant elle a eu lieu, ni si c’était seulement une analyse exceptionnelle suite au souci du site du Tricastin !

 

Que penser des conclusions sanitaires du laboratoire concernant le mois de Janvier: Eau d'alimentation conforme aux limites de qualité définies par le code de la santé publique. Toutefois, l'équilibre calcocarbonique est supérieur à la référence de qualité et démontre une eau agressive.

Certes c’est un paramètre non "toxique" mais toutefois souligné par le laboratoire alors qu’on se permet quelques jours après, en février, d’écrire sur la revue municipale : "Qualité Parfaite".

 

Anecdotique nous direz vous, sans doute.

Pour nous cela montre simplement que la revue municipale est un outil de propagande et non d’information, si vous n’en étiez encore pas convaincu, ce dont nous doutons.

 

Conclusion :

En ce qui concerne l’eau, l’affirmation : qualité parfaite, nous semble plus qu’osé. Nous préférerions que la municipalité soit à même de dire que la qualité de l’eau est conforme aux normes actuellement admises en tout point du réseau et ce jusqu’aux robinets des particuliers. Ce qui démontrerait au moins qu’elle a à cœur de résoudre les soucis de distribution et de vieillissement du réseau public de distribution. Car aujourd'hui le laboratoire certifie les taux en plomb, cuivre, nickel seulement sur le point de captage et précise dans ses conclusion que ces taux ne peuvent être étendu à l'eau du robinet arrivant chez le particulier - parce qu'il y a des incertitudes concernant les réseaux de distribution-...

D'autre part nous souhaiterions que soit justifié le choix des paramètres pour les analyses effectivement pratiquées pour l'eau potable d'Orange. Comment choisit-on tel ou tel paramètre pour tel point de captage sur plusieurs milliers de particules chimiques crééer et rejeter dans la nature par l'homme. Pourquoi, en particulier le pesticide présent en décembre sur Jonquières n'a pas été, semble-t- il, recherché à Orange! Rappel à Orange environ 140 paramètres seulement sont recherchés.

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 10:10

Dans la revue municipale de février,  page 7, deux affirmations nous ont choqués.

Analyse de l'eau à Orange: Qualité Parfaite!

A Orange, l'eau est deux fois moins chère qu'ailleurs!

Dans le présent article, nous examinerons d’un œil critique la seconde : « A Orange, l’eau est deux fois moins chère qu’ailleurs ! » .Cette affirmation laisse pantois l’œil averti quant au degré de crédulité subjectif attribué au lecteur.

 

Regardons de près donc les deux fac-similés reproduits concernant cette déclaration.

 

 

Premièrement attachons nous à examiner les chiffres par rapport au titre « deux fois moins », comme on nous y invite  :

125,46 x 2 = 250.92 euros. Comparons ce chiffre donc à 186.13 soit une différence tout de même de  64.79 euros. Donc à 25 % près le mensonge n’est pas « très grand » mais il est habile

Sur une facture Orangeoises réelle nous pouvons lire ( regardez la votre) ; abonnement semestriel, pour un compteur d’une section de 15 millimètres :15,40 euros et non pas 8,42 euro comme le laisse voir le document reproduit. Il apparaît donc que le document en copie pour la ville d’Orange serait une facture trimestrielle et non semestrielle...

donc pour être juste il faudrait rajouter 8,42 à 125,46 soit 133,88

Là aussi peccadilles...

Mais bon allons y 133.88 moins 186.13 égale 52,25 donc au total deux fois moins pour le maire c'est une diffèrence de 28%.

 

Deuxième point.

La facture Orangeoise parle de l’abonnement et de la consommation. Pour la commune voisine nous avons; une période de facturation bien identifié 6 mois, le prix au litre 0.00454, la facturation précise -potabilisation,  distribution,  collecte et dépollution des eaux usées- ainsi que les taxes aux organismes publics. Cette façon de facturer est très claire.  Est-ce à dire que dans le terme consommation le fermier d’Orange comprend les mêmes paramètres ?

 Rien de moins sûr, explication.

 Si nous pouvons constater que notre commune est bien identifiée, l’autre "commune voisine" ne l’est pas du tout !

Comment affirmer que l’eau est deux  fois moins chère par une si simple comparaison, choisie bien sûr pour illustrer la cause défendue?

Sachant que le prix de l’eau varie selon les contraintes : quantité d’eau à fournir, qualité d’eau disponibles, origine (pompage cours d’eau, pompage sous sol) étendu du réseau de distribution et de celui du réseau d’eau usée, volume d’eau traité, contenus des contrats…

Comparer deux factures qui apparemment sont identiques, n’est pas possible, si nous ne pouvons examiner les contrats qui lient les deux villes aux fermiers.

En effet un contrat avec une société délégataire du service eau et assainissement est très complexe. Il peut comprendre de nombreuses closes et services qui seront de fait répercutés sur la facture d’eau des usagés, sur la qualité du service,  voire de l'eau...

En plus de la distribution d’eau potable et de la  collecte et traitement des eaux usées, un contrat peut peser plus ou moins par le secteur investissement, par la nécessité ou non de passer par une usine de traitement, par la gestion du contrôle de la qualité de l’eau et sa valeur (périodicité des contrôles, sur quels paramètres -entre 60 et  plus de 300 paramètres- sont analysées selon les communes, ces contrôles peuvent être ponctuels ou peuvent être fait tout au long de la distribution...Précision: mensuellement ne sont faites normalement que des analyses sommaires...)

 Le secteur investissement ;  c’est par exemple la mise aux normes du réseau de collecte d'eau usée, notamment à Orange séparation réseau pluvial et réseau d’eau usée. C’est les travaux d’extension des réseaux, les inspections régulières des réseaux existants, des recherches systèmatiques des fuites, l'entretien et la réhabilitation des réseaux eau potable/ eau usée. ...

 

Sans la transparence, soit: qui a la charge de quoi, nous voyons que la comparaison du tarif eau d’une ville à l’autre est totalement impossible.

 

Un prix plus bas de l'eau peut avoir plusieurs explications : une bonne qualité de l'eau prélevée au départ , des investissements minimum ou de piètres qualités, une volonté politique sur le droit à l’accès à l’eau....

 

Un investissement de mauvaise qualité est gage de coûts futurs importants...

 

Un service non compris dans le prix de l’eau facturée à l’usager peut faire baisser artificiellement le coût de l’eau et par un tour de passe passe la ville fera apparaître ce coût sur une autre ligne budgétaire. De fait le citoyen payera quand même ce service mais à travers un impôt non visible sur sa facture d'eau.  

 

 

Au lieu d’une telle affirmation les Orangeois auraient sans doute été plus utilement instruits par un réel état des lieux du service eau de la ville.  Par exemple : Etat d’avancement des mises aux normes du réseaux collecte d’eau usée/eau pluviale ou bien bilan anniversaire de la première année de fonctionnement de la nouvelle station d’épuration ...

 

 

Orange Autrement préférerait plus de transparence dans la gestion de l’eau (et de la ville en général) en lieu et place d'allégations sans fondement.

Nous souhaiterions la mise en place d’une tarification progressive du prix de l’eau dans un double objectif : assurer le droit à l’eau et  préserver notre ressource en eau potable.

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